Il n’y a pas un jour ou les fonctionnaires ne sont pas pris pour des boucs émissaires. Les médias au service du capitalisme financier, ne cessent de faire leur choux gras sur l’impérieuse nécessité de « dégraisser le mammouth ». Une expression que l’on doit à l’ancien ministre de l’éducation nationale le libéral Claude Allègre qui employa ce terme pour désigner le Ministère dont il avait la charge, pour exprimer tout le mépris qu’il avait de l’administration et de son incapacité a se moderniser. Vous pouvez remarquer que la « modernité » est toujours utiliser pour casser le service publique mais que l’idéologie dominante a cependant du mal a renouveler son vocabulaire.
Capitalisme:entre nouvelle religion et nouveau fascisme
Les apôtres du capitalisme, le patronat et l’ensemble des gouvernements européens, y compris celui de Valls-Hollande, n’ont qu’un seul but la privatisation du service public et le budget de la protection sociale. La protection sociale et l’éducation nationale sont les cibles privilégiés des libéraux de tout poil. Demain seul les très riches pourront se soigner et envoyer leurs enfants à l’école.
Puisqu’il est très bien vu de commémorer les dates victorieuses de notre histoire, rappelons nous de celle-ci. Et en particulier de la période où à la fin de la seconde guerre mondiale où la France bien que ruiné a toutefois mis en place le programme du conseil national de la résistance, les jours heureux qui est à l’origine de la protection sociale.
Rappelons nous encore, la honte de l’immense majorité du patronat français qui à collaboré avec le régime hitlérien. Ce même pouvoir qui a fait travailler, femmes, enfants, volé des familles entières avec l’aide de vichy sous car il considérait qu’il y avait des sous hommes. L’idéologie nazi jugeait comme-t-elle, les juifs au premier chef mais aussi, mais aussi d’autres groupes qui eux aussi ont été persécuté, Tziganes, Slaves, homosexuels, malades mentaux, Noirs, Témoins de Jéhovah, francs-maçons, communistes …
Ces entreprises, nous serines que les salariés sont un coup, il faut comprendre un fardeau, une charge. L’histoire, quelle soit ancienne ou contemporaine, nous montre que c’est le capital qui est néfaste pour notre société et pas les salariés.
La riposte est nécessaire
Il s’agit aujourd’hui, de rentrer en résistance ; faute de quoi demain nous seront les esclaves de nouveaux maîtres. Les marchés financiers y veillent et il ne faut pas croire qu’il s’agit là d’exagération de syndicaliste. Le pacte de responsabilité, le traité transatlantique, sont autant d’éléments objectifs qui permettent de considérer que les libertés sont en dangers.
Les mesures de destruction se mettent en place tous les jours. Ces mesures organisent l’endettement des ménages, fonctionnaires ou pas. L’État et le patronat, isole les salariés afin qu’aucune résistance soit faite.
Le combat des fonctionnaires est double, professionnel et pour l’intérêt générale. Le 15 mai il est légitime d’être dans la rue pour défendre notre pouvoir d’achat, il n’est pas possible d’accepter encore une année sans augmentation du point d’indice, alors que dans le même temps tout augmente. L’amélioration de nos conditions de travail est aussi un des aspects qui compte car nos citoyens ont le droit d’être reçu par des fonctionnaires en bonne condition physique et mentale, ce que ne permet pas le harcèlement de l’employeur. Les citoyens payent des impôts et a ce titre ont droit a un service de qualité. Enfin, la santé, l’éducation, ne sont pas des marchandises et ne doivent donc pas être à la merci des prédateurs du MEDEF.
Le 15 mai et après, soyons nombreux, fonctionnaires et citoyens pour revendiquer nos droits légitimes et une société plus juste. L’exigence d’un service publique de santé, d’instruction publique pour que nos enfants ne soient pas seulement des consommateurs mais des citoyens.
Le 15 mai 2014 à 14h
tous à Denfert-Rochereau
La CGT PREFECTURE DE POLICE SERA PRESENTE
DERRIERE LE BALLON DE L’UGFF