Pour nous, le travail le dimanche, c’est non !!!!

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Le capitalisme dans sa course effréné vers sa chute voudrait réduire le citoyen à un consommateur ou un travailleur. Aussi, notre vie n’aurait qu’un objectif, nourrir le capitalisme, produire et consommer.

Un homme, un citoyen n’a pas, selon le patronat, d’autres loisirs que la consommation. Il se trompe les loisirs sont nombreux et parfois même gratuits.

Le dimanche, c’est l’occasion de se retrouver autour d’un bon repas en famille ou entre amie, de se rendre au stade pour faire du sport ou en regarder, de lire un bon livre, faire l’amour ou même pour certains d’aller à la messe. Je choisi cette dernière possibilité à dessein car souvent la laïcité est mise en cause dans l’ouverture des magasins le dimanche. Le travail le dominical serait pour certains une conséquence de la laïcisation de notre société. Cet argument est faux la laïcité qui est la séparation de la sphère publique et de la sphère privé est un principe qui s’applique également à l’espace économique, et donc cette autre religion qu’est le capitalisme.

Textes et enjeux politiques

Une loi de 1814 a bien été adopté pour la sanctification du dimanche mais elle était tombée en désuétude et aboli en 1880 par une nouvelle loi qui donné à l’employeur la possibilité d’accorder ou non un jour de repos.

Le repos hebdomadaire le dimanche accordé par la loi de 1906 stipule dans son article premier que le repos dominical est justifié par des valeurs non religieuses, comme la protection de la famille et le droit au repos. Le choix du dimanche apparaît à l’article 2 comme s’il s’agissait d’un simple hasard!!! (texte de 1906 à lire ici). Il s’agit plus certainement d’un compromis pour apaisé les esprits après la loi de séparation de l’église et de l’État de 1905. La loi de 1906 modifia profondément la vie des employés du commerce. Les ouvriers avait déjà obtenu par leur lutte le repos dominical.

Lors du quinquennat de Nicolas Sarkozy la question du travail le dimanche refait débat il souhaite assouplir les restrictions sur le travail le dimanche. Nous sommes alors dans la philosophie du « travailler plus pour gagner plus ».

En 2008 la loi Chatel permet aux magasins d’ameublement d’ouvrir le dimanche quelle que soit leur implantation, les magasins de bricolage ne sont pas concerné par cette mesure même s’ils vendent parfois les mêmes produits. La loi Mallié du 10 août 2009 instaure une dérogation permettant l’ouverture le dimanche selon des zones ciblés, zone touristique, de consommation exceptionnelle. Dans la pratique cela concerne les régions parisienne, marseillaise et lilloise.

Les arguments avancés pour ouvrir le dimanche c’est le pourvoir d’achat, la liberté de travailler et le changement de rythme de vie. L’objectif est avant tout de banaliser le travail le dimanche et de faire ce jour un jour de travail ordinaire et donc le paiement de cette journée travaillé très ordinaire

Pour les jours heureux

Les salariés ont des revendications en matière de pouvoir d’achat mais elle sont plus ambitieuses que celles du patronat. C’est travailler moins la semaine de 4 jours doit être une base de travail et mieux rémunéré bien évidemment, pas pour avoir le dernier produit jetable mais pour vivre dignement. En outre compte tenu des profits des actionnaires ces dernières années ce il ne s’agit pas d’une demande utopique. En 2013, les syndicalistes de la CGT n’ont pas oubliés les jours heureux que le programme du conseil national de la résistance revendiquait dans son programme (lire ici).

 

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