RPS : tout reste à faire!!!

 

Ce mercredi 11 juin a eu lieu une réunion à l’initiative de la Sous direction de l’action sociale sur le thème des risques psycho sociaux à la Préfecture de Police. Elle a été l’occasion pour notre syndicat de rappeler notre attachement à ces problématiques et nos revendications en la matière.

 

Après un rappel du dispositif en place à la Préfecture de Police (Plan de prévention déployer depuis le 1er septembre 2012) (powerpoint disponible au syndicat et à disposition), la SDAS par la voix de son sous-directeur Mr MARION nous a présenté les actions complémentaires qui vont être mises en place pour permettre une meilleur prise en compte de ces problématiques par les directions d’emploi.

Et c’est bien là que le bât blesse pour notre organisation syndicale. En effet, passé la satisfaction de voir le plan de prévention mis en place, force est de constater que dans les faits, et pour reprendre les propos du sous-directeur, les actions des directions d’emploi face à des signalements sont plutôt « molles ». Et ce n’est rien de le dire !!!!!!

Pour la CGT, cet échange nous a permis de rappeler que le contexte social actuel (casse du service public, sous-effectif, gel des salaires…) est lui-même générateur de risque psycho-sociaux. Qu’ainsi, l’encadrement chargé d’appliquer des directives dont ils savent qu’elles seront génératrices de RPS voient d’un mauvais œil ce dispositif, celui-ci amenant immanquablement à remettre l’intérêt du salarié au centre du travail.

Nous avons rappelé bien entendu que nous étions conscient du poids qui pesait sur l’encadrement dans ce contexte, l’expérience de France Telecom et la Poste nous montrant combien le système peut être meurtrier. C’est d’ailleurs pour cela que la CGT dénonçait l’ensemble des outils de management (individualisation du salaire, promotion au mérite, déroulement de carrière en lien avec le « résultat ») qui conduisent partout où ils sont mis en place au même résultat.

La SDAS nous a exprimé sa volonté d’avancer mais considère encore être à la phase d’objectivation du système. Pour la CGT il y a urgence !! Même si nous pouvons comprendre la nécessité de peaufiner notre système d’évaluation des RPS, il y a nécessité de contraindre à l’action dans l’intérêt de nos collègues dès maintenant. La souffrance au travail est grandissante et nous ne pouvons l’accepter.

Actuellement, nous doutons encore de la réelle volonté de l’ensemble des directions d’agir pour protéger la santé des agents. L’exemple de la DOSTL que nous avons évoqué dans un autre article (pour lire cliquez ici) en est le triste exemple. Malgré la mise en place de tout le dispositif, une recommandation en faveur de la protection des agents, dans les faits rien, la direction préférant faire la sourde oreille pour ne pas « désavouer » l’encadrement. Résultat : des agents de plus en plus en état de souffrance et un nombre d’arrêts maladie en hausse. Personne n’est gagnant !!!!!

Alors cessons les grands discours et agissons pour éviter que la Préfecture de Police et par-delà toute la fonction publique ne revive les tristes épisodes des entreprises publiques citées précédemment.

La CGT ne se résignant jamais, nous réinterviendrons au CHS du 19 juin prochain, en présence du préfet secrétaire général pour l’administration pour l’alerter sur la situation.

N’hésitez pas à nous contacter pour nous faire part de situations de souffrances dont vous seriez victimes ou témoins.

 

 

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