Les patrons peuvent dormir tranquilles, le Président de la Républiques les a entendus. Les salariés feront connaitre leurs vœux, sous forme de revendication le 6 février 2014. 

Le Président de la République a été assez clair dans ses vœux présenté aux français. Il faudra faire mieux avec moins. Il convient donc, avec les patrons et les bonnets rouges qu’il y a trop de taxe, que l’impôt est trop lourd.

Il est donc facile de comprendre les raisons de l’enthousiasme de Pierre Gattaz, le président du MEDEF, qui dans les colonnes du monde d’hier se déclarait: « satisfait » et approuve « un cap qui nous va bien ». Il est courant que lorsque les patrons chantent les ouvriers et salaries déchantent.

Le président est sur la ligne libérale qui consiste à dire  que le travail coûte cher, rengaine que le MEDEF nous assène à longueur d’année. Ce coût du travail qui selon le patronat, condamnerait la compétitivité de nos entreprises, affaiblirait l’économie et altérerai la croissance.

Lorsque le MEDEF parle du coût du travail l’objectif est de faire baisser les salaires et de casser notre protection sociale afin de tout privatiser. Un tel scénario conduirait à rendre les soins accessibles qu’aux citoyens les  plus riches.

La campagne sur le « coût du travail » orchestrée par le Medef et relayer par le Président de la République ne vise qu’à culpabiliser les salariés et à permettre à une minorité d’accaparer les richesses produites par notre travail.

C’est pourquoi la CGT propose, dans l’unité la plus large, de porter ensemble nos exigences en matière de salaires, d’emplois, de conditions de travail, de protection sociale, de service public, le 6 février 2014. Sur les lieux de travail, agissons pour porter nos revendications et retrouvons nous nombreux pour manifester tous ensemble.