L’Europe sociale….c’est pour quand ? Visiblement jamais!!!

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Les salariés et les citoyens européens sont en dangers car les différents États que constituent l’union européenne sont en guerres contre les peuples, contre les salariés. Le non du peuple grec est l’exemple de plus flagrant d’un dénie de démocratie.

L’hégémonie du modèle ultra-libéral ôte aux citoyens et salariés européens tout pouvoir de contester ou d’infléchir les politiques des gouvernements des ETATS européens qui appliquent des politiques en faveur du capital.

L’ancien président de la commission européenne, Jacques Delors qui fête ses 90 ans ce jour, peut toujours regretter le manque d’Europe sociale, les faits démontrent que ce n’est pas à l’ordre du jour.

Les lois votées récemment en France et au Royaume-Uni illustrent pleinement l’orientation que l’on souhaite donner à « l’Europe sociale », il s’agit du moins disant….

La loi Macron en France

En France la loi Macron a été imposé, même pas voté par le parlement, non, le Gouvernement est passé outre la démocratie parlementaire, avec le 49/3, l’arme à destruction massive de la démocratie sous la Vème République.

Ainsi, et ce n’est que quelques exemple la loi Macron introduit, la banalisation du travail de nuit et le dimanche, les accords collectifs qui pourront être moins favorable que la loi et enfin puisque le texte se veut très moderne terminons sur le développement du transport par car pour la plèbe qui n’a pas les moyens de se payer le train. La loi Macron c’est la dégradation des conditions de travail de tous les salariés.

Cameron contre le droit de grève au Royaume-Uni

Le 15 juillet 15 David Cameron, le premier ministre Anglais a déposé un projet de loi pour encadrer le droit de grève. Il s’agit d’un encadrement très stricte vous aurez compris.

Depuis 1984 la grève est jugé légale que si elle a été approuvé par une majorité de votants lors d’un plébiscite préalable à bulletin secret. Aujourd’hui, le Gouvernement impose une condition supplémentaire que 50% des salariés concernés participent au scrutin. Jusqu’à présent une grève pouvait être déclenchée même si une minorité de salarié voté.

Les conditions de grève sont durcit dans les services publics (santé, éducation, transports, sapeurs pompiers, sécurité aux frontières et énergie). Dans ces secteurs il faudra que 40% de l’ensemble des salariés concernés aient approuvés l’arrêt de travail pour qu’il soit considéré comme légal.

Enfin, le texte impose aux syndicats un préavis de 14 jours et autorise les employeurs à embaucher des intérimaires pour remplacer les grévistes.

Il est temps de proposer une autre alternative, syndique toi et rejoins la lutte !!!

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