Le projet de loi Macron est une charge supplémentaire contre les droits des travailleurs. Le texte du Ministre de l’économie préconise de libérer l’activité tout en piétinant le droit des salariés.
Il s’agit encore une fois d’un texte dont l’ objectif est de suivre le conformisme du dogme de la pensée libérale mondialisée.
Il n’y a plus de projet à long terme, la tyrannie du temps court et de la vitesse empêchent de penser le monde autrement que par la vision étroite de l’économie.
Le projet de faire de l’homme un esclave pour les quelques riches puissent continuer a se gaver est un projet mortifère pour notre société, pour la planète.
Le projet de loi Macron est un fourre-tout libéral qui détériore encore un peu plus les garanties protectrices des travailleurs et met à mal l’intérêt général.
Travail le dimanche
Le développement du travail le dimanche que préconise le texte à une incidence sur la vie privée du salarié. En ce sens ou il n’aurait plus un jour commun avec les autres membres de sa famille mais c’est aussi une attaque contre la culture, contre l’activité sportive, contre l’oisiveté. Tout cela au nom du marché, de l’économie du « fric ».
Il faut bien comprendre que la banalisation du travail le dimanche cela veut dire baisse des salaires et paupérisation de la société.
Il est de même abjecte que l’on avance comme argument que l’ouverture des commerces le dimanche, permettra au étudiant de travailler pour payer ces études. Alors que les enfants bien nés aurons la possibilité de se reposer ou de s’avancer dans leur étude, le fils du pauvre devra travailler pour avoir le droit de les poursuivre.
La banalisation du travail le dimanche c’est la fin progressive des compensations salariales lié au travail le dimanche.
Précarité
Le projet de loi Macron, c’est aussi casser davantage encore de précarité et contrairement a l’argument du Gouvernement plus de chômage. La libéralisation c’est toujours plus de chômage. Il suffit de regarder les conséquences de l’ANI sur l’emploi. L’ANI qui devait permettre de « sécurisé l’emploi » n’a pas permis d’éviter, les 250 000 chômeurs de plus.
Suppression du droit du travail
Le projet de la loi Macron c’est aussi la suppression du droit du travail et le retour à la loi le Chapelier plus aucune entrave à la liberté d’exploiter. Il suffira au patron, pour chaque litige, d’obtenir « l’accord » du salarié et aucun juge, prud’homal ou non, ne pourra venir troubler cet « accord » au nom d’un quelconque droit du travail.
Le salarié est soumis à son patron, il ne sont donc pas égaux. Par conséquent le code civil qui traite des contrat dont les parties sont égaux ne s’applique pas. En application de l’article 1529 du code de procédure civile explique que, pour la résolution amiable des différents, les dispositions du code de procédure civile s’appliquent « sous les réserves prévues par les articles 2064 du code civil (qui exclut jusqu’ici le doit du travail des conventions amiables) et de l’article 24 de la loi du 8 février 1995 » (qui limite jusqu’ici la médiation conventionnelle dans les différents qui s’élèvent à l’occasion d’un contrat de travail aux seuls cas des transfrontaliers).
Le projet de loi Macron c’est la fin de la médecine du travail, la fin de la médecine du travail.
Ce 26 janvier soyons nombreux pour dire non à ce projet.