Le 11 janvier nous étions nombreux, très nombreux des millions à travers la France, l’Europe et dans le reste du monde.
Ce qui fait la force de ce rassemblement c’est sa nature, ce qu’il représente une réponse de l’humanité contre la barbarie. Cette humanité est l’élément essentiel pour faire société, pour construire, ce que Jean Jaurès, le fondateur du journal l’humanité, nommait République sociale. Il disait : « la Socialisme c’est la République poussée jusqu’au bout ».
Ce 11 janvier 2015 nous étions nombreux a nous identifier à Charlie Hebdo, le peuple rassemblait, scandait : je suis Charlie. Cette marche marquera l’histoire, par son ampleur c’est évident.
L’histoire, justement, ne s’arrête pas et l’histoire des hommes pour ce qu’ils sont, ne s’interrompt pas, tout comme l’histoire des sociétés.
C’est pourquoi il est nécessaire de faire rapidement un bilan , et de tirer les conséquences de cet événement ; les historiens affinerons en temps et en heures.
Certains n’ont pas voulu marché avec les chef d’États qui eux mêmes dans leur pays tue des journalistes, des opposants, la démocratie ne comptant pas pour eux. Ils n’ont pas voulu être récupéré par ceux contre lesquels ils manifestent toute l’année. C’est une position compréhensible, c’est vrai. Une attitude plus cohérente que celle de ceux qui avaient choisis de marcher bien que Charlie Hebdo les aient toujours moqué, l’extrême droite, les dictateurs corrompus, les ennemies de la liberté….
Ce qui ont voulu tué Charlie ont voulu anéantir ce qu’il représenté, l’irrévérence, la liberté et ils nous appartient aujourd’hui de continuer à développer cet esprit.
Aujourd’hui, le débat sur un « patriot act » à la française fait surface dans le débat. Il n’en est pas question !!! Le patriot act c’est le contraire de ce qui nous a fait descendre dans la rue, la restriction des liberté. C’est ce que les terroristes, qui prennent l’islam en otage, veulent.
Ce qui convient de faire est au contraire pour continuer a diffuser l’esprit « Charlie » c’est de dénoncer tous les dogmes, tous les extrémismes, ils peuvent être religieux mais ils sont aussi économique.
Le combat qui nous attend est un combat laïque et un combat sociale qui vont de paire.