La CGT Préfecture de Police, était présente samedi 8 février pour mettre à l’honneur, la mémoire de nos 9 camarades morts pour avoir voulu dénoncer avec des milliers d’autres travailleurs parisiens, le fascisme de l’OAS et réclamer la paix en Algérie.
Ainsi, nous souhaitons que jamais ne soit oublié le massacre de la police parisienne, sous les ordres de Maurice Papon, Préfet de Police, de Roger Frey ministre de l’intérieur, un massacre dont les coauteurs sont, Michel Debré Premier ministre et Charles de Gaulle Président en exercice.
Ces fais sont toujours occultés, mais l’ auteur de la constitution de 1958, est aussi celui qui le 12 février s’est rendu à la Préfecture de Police, pour apporter le témoignage de sa confiance et son admiration et qui a écrit une lettre a ce même Maurice Papon, quelques semaines plus tard, dans laquelle il lui rend un « particulier hommage à ses qualités de chef et d’organisateur ainsi qu’à la façon dont il a su exécuter une mission difficile ».
Alors, il y a bien eu des résistants, mais si peu, lorsqu’il faut choisir, ce fût le cas en 1934, en 1944 ou en 1961, le camp des résistants, des courageux et des audacieux est souvent minoritaire, hélas.
Nos camarades nous ont montré le chemin, à l’heure ou l’obscurantisme semble refaire surface, poursuivons la voie de la résistance.
La CGT à la Préfecture de Police se fait un devoir de transmettre avec force et vigueur l’histoire du syndicalisme, de l’histoire sociale pour que notre mémoire collective traverse l’histoire.
A nos camarades:
Daniel Fery
Anne Claude Godeau
Jean-Pierre Bernard
Fanny Dwerpe
Suzanne Martorell
Maurice Pauchard
Edouard Lemarchand
Raymond Wintgens
Hyppolite Pina