Le Monde Diplomatique, nous livre dans son édition du mois de novembre 2013 un article qui fait froid dans le dos. L’auteur, Lauri Wallach, analyse les conséquences déplorable de l’Accord de Partenariat Transatlantique (APT), négocié depuis juillet 2013 par les États-Unis et l’Union Européenne.
Cet accord est la copie conforme de l’accord multilatéral sur l’investissement (l’AMI) qui comme le rappelle l’auteur avait été négocié secrètement entre 1995 et 1997 avec les 29 Etats membres de l’organisation de coopération et de développement (OCDE). Le slogan était vous vous en souvenez peut-être l’AMI n’est pas notre ami (cette époque marque le début du mouvement altermondialiste 1)
L’Accord de Partenariat Transatlantique est selon l’auteur une version modifié de l’AMI, qui prévoit : « les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines, sous peine de sanctions ».
De la sorte, un Etat dont la législation serait trop favorable aux salariés pourrait se voir attaqué en justice par une multinationale qui verrait son droit a faire du profit entravé. Il s’agit de règle établi par et pour les multinationales et les peuples n’ont pas leur mot a dire.
La CGT PP, reviendra sur cet aspect de lutte qui entrave la démocratie et le droit syndical pour qu’une petite partie dans le monde prospère.