La fin des congés estivaux est à une encablure et il apparaît que comme dans sa gestion de la crise, le gouvernement confirme son incurie non-seulement dans la réouverture des établissements scolaires que dans la reprise d’activité dans les entreprises. Rapide tour d’horizon des changements à compter du 1er septembre…
Tout d’abord il est bon de noter d’ores et déjà qu’alors que le gouvernement alerte la population sur la recrudescence de citoyens testés positifs au covid 19, les règles de reprise d’activité édictées pour la fonction publique relève bien plus d’une mentalité de « chefaillon » qui veut avoir ses agents « à l’œil » que d’une réelle politique de prévention vis-à-vis des fonctionnaires.
Ainsi, à partir du 1er septembre plus aucune autorisation d’absence (ASA) ne sera accordée pour confinement. Les personnes vulnérables devront donc soit prendre des congés, soit se faire prescrire un arrêt maladie ordinaire si elles estiment ne pouvoir reprendre le travail. Belle politique de prévention !!!! Vous trouverez ci-joint le compte rendu de la rencontre fait par la CGT entre les syndicats et le ministère de la fonction publique : CR réunion Evolution des règles sanitaires pour la FPE du 26 août
De même et comme vous constaterez, plus aucune ASA ne sera accordée aux parents sauf dans le cas d’une fermeture de l’établissement.
Sur le télétravail derrière les grandes annonces et, ne le cachons pas, les réserves que peut avoir la CGT sur cette forme d’organisation (tract nationale CGT Intérieur sur le sujet : Tract télétravail CGT Intérieur), nous avons conscience que ce dispositif peut raisonnablement répondre à des situations particulières. Or, là-aussi, il apparaît que l’encadrement à la Préfecture de Police, comme ailleurs, demeure rétif à sa mise en place. Comme des représentants syndicaux du ministère de l’intérieur dont nous tairons l’appartenance (mais soyez rassurer ce ne sont pas des camarades…) l’ont déclaré : « on connait les agents, en télétravail c’est plus la télé que le travail !!!! ». Voilà bien malheureusement l’image présente chez une partie de l’encadrement vis-à-vis de notre investissement, pourtant loué durant la pandémie, dans nos missions au service du public. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En région parisienne, le nombre de salariés en télétravail est passé de 39 % durant le confinement à 14 % aujourd’hui (source les échos ). Nous verrons si les mentalités évoluent sur les missions où cette organisation est possible.
Enfin, afin de « protéger » les salariés, de nouvelles règles sont édictées sur les lieux de travail. D’ores et déjà mais vous le vivez quotidiennement, le port du masque est obligatoire sur l’ensemble du territoire parisien et de la petite couronnes. Sur votre lieu de travail, il sera désormais obligatoire dans tous les lieux communs, y compris les bureaux (sauf si vous y travaillez seul). Les réunions en visio-conférence seront privilégiées et les moments de convivialités seront interdits. Vous retrouverez l’ensemble des mesures plus détaillées dans cette note du ministère de l’intérieur qui ne manquera pas d’être déclinée pour la Préfecture de Police : Port du masque dans les services publics du ministère de l’intérieur.
Voilà où nous en sommes de la situation. Comme vous le voyez, tout cela demeure chaotique. Cependant et comme depuis le début de cette pandémie, vous pouvez compter sur la CGT pour faire passer votre santé avant toute autre considération. Cela passe par exigence de fourniture de masques en nombre, ceux-ci devenant désormais des équipements de protection individuels (EPI) et redemander la mise en place d’une campagne de dépistage afin de faire un point sur le niveau de contamination des agents de la Préfecture de Police.
Enfin et pour rappel, nous vous fournissons également la fiche réflexe de gestion des « cas contact » édictant la procédure à mettre en place en cas de suspicion de covid 19 chez l’une de nos collègues : Fiche reflexe CAS COVID
N’hésitez pas à contacter notre permanence ou vos délégués locaux en cas de question.
La CGT à vos côtés !!!!