Suite au dépôt du préavis de grève en intersyndicale, les organisations syndicales ont été reçues ce mercredi. Bref compte rendu…
Les organisations syndicales ont donc été reçues par la DRH ce mercredi 10 juin. Cette réunion a été l’occasion pour les syndicats de dénoncer sur le principe cette ordonnance inique qui consiste à « voler » des jours aux agents ayant subit le confinement. Nous avons également dénoncé la parution de l’arrêté du préfet de police traduisant cette ordonnance pour les agents « Ville », signée dans le plus grand secret fin mai et sans aucune discussion.
La Préfecture de Police se cache derrière l’instruction du ministère de l’intérieur qui applique ces dispositions au fonctionnaires à statut « Etat » de la Préfecture de Police. On nous avance que nous appliquer cette mesure relève de l’égalité de traitement avec nos collègues de l’administration. Conception de l’égalité à géométrie variable lorsque l’on sait le nombre de dispositions statutaires et indemnitaires qui bénéficient à nos collègues à statut « Etat » et dont nous ne pouvons bénéficier en tant qu’agents « Ville ». Toujours conception de l’égalité à géométrie variable lorsque l’on sait que nos homologues de la Mairie de Paris ne seront pas touchés par ce dispositif par choix de la Maire de Paris.
Sur la forme, il s’avère que la rédaction même de l’arrêté prête à confusion. Ainsi, pour les jours imposés sur la 2ème période, ceux-ci auraient dû être pris par les agents avant le 31 mai et fixés par les chefs de service avec un délai de prévenance de 24 h. Comment cela pourrait être possible avec un arrêté publié début juin ? Alors bien entendu la DRH tente de sauver la face en expliquant qu’ils mettent en place une tolérance jusqu’au 15 juin mais nous ne sommes pas dupes. Tout le dispositif pour la seconde période est illégal !!!!
Dès lors, un seul mot d’ordre : pas de prise de jours au titre de la 2ème période !!! Rien légalement ne permet de vous l’imposer. Si cependant vos responsables devaient malgré tout vous les imposer, vous trouverez ci-joint un recours hiérarchique type à lui adresser : recours prise de congés. Notre syndicat va envisager avec son avocate les suites à donner à ces abus de pouvoir. Dans ce but, nous vous invitons à nous envoyer une copie de vos éventuels recours.
Le bras de fer est engagé avec la Préfecture de Police et l’arrêté d’interdiction de notre rassemblement par le Préfet de Police, loin de nous intimider, renforce notre détermination. Vous trouverez d’ailleurs ici le communiqué envoyé à la presse ce jour : communiqué interdiction 11 juin
Face à l’autoritarisme, la CGT n’a jamais plié !!! Nous ne lâcherons rien !!!!