Le 8 mars est souvent présenté comme « la journée de la femme »… Détournement de langage tentant de faire passer cette journée comme un geste de reconnaissance de la gente masculine envers la femme. Pour redonner son vrai sens à cette journée de lutte, revenons sur son histoire…
Car oui, le 8 mars est bien la journée de la lutte pour les droits des femmes et s’ancre profondément dans l’histoire de la lutte ouvrière et prolétarienne. Il ne s’agit nullement d’une journée à vertu humaniste et qui finalement revient à ne penser qu’une fois par an à l’exploitation et l’aliénation de la femme dans nos sociétés et particulièrement au travail alors qu’il s’agit d’un combat quotidien.
Car oui, même si l’imagerie populaire associe la lutte ouvrière à la force brute masculine et au rapport de force, les femmes ont toujours occuper une place importante voir prépondérante dans la lutte pour l’émancipation des travailleuses et travailleurs.
Revenons ainsi sur l’histoire d’une d’entre elles, Clara ZETKIN, certainement plus connue que Rosa Luxembourg de son vivant, et initiatrice de cette journée de lutte.
Lire l’article sur Clara ZETKIN
Mais cette journée ne doit pas être seulement l’occasion de rappel historique. Les discriminations et l’exploitation font parties de l’essence même du travail dans les sociétés capitalistes et les femmes sont plus particulièrement touchées. Nous ne pouvons donc prétendre lutter contre l’exploitation et pour l’émancipation de tous sans combattre pour les droits des femmes, étape importante et incontournable pour la libération de toutes les travailleuses et travailleurs.
Alors camarades, faisons de cette journée une réussite et rappelons-nous que l’émancipation de tous passe par l’égalité de tous et notamment l’égalité femme/homme.