La campagne électorale bat son plein et vous êtes sollicités par nombre de syndicats qui vous expliquent combien ils représentent vos intérêts et combien ils vont vous défendre. Mais qu’en est-il réellement?

Tout d’abord force est de constater que lorsqu’il y a combat a mener pour la défense des salariés, la CGT est systématiquement présente. Fondé en 1895 et première confédération constituée en France, la CGT a toujours fait de la défense des salariés son leitmotiv.

Que ce soit dans les grands mouvements (1936, 1945, 1968, 1995…) pour nos conquêtes sociales ou plus localement dans la défense des entreprises ou la représentation des salariés, la CGT a rarement hésité et reculée face au patronat.

Alors que d’autres se disent des syndicats responsables et réformistes, nous avons fait le choix de la lutte. Car soyons lucides et réalistes et regardons les choses en face. Les conquêtes sociales du salariat français se sont faites dans la lutte et parfois dans la douleur (congés payés, sécurité sociale, représentation dans l’entreprise, salaires…) et rarement dans une simple négociation avec la bonne volonté du patronat. pour ces syndicats, crise financière et économique, dette « abyssale » nous empêcheraient d’exiger notre dû .

Quelques chiffres et données :

– Sur la crise, il semble que celle-ci ne touche que les salariés, les profits du CAC 40 ayant retrouvé de haut niveau (48 milliards en 2013);

– Sur le coût du travail, en prenant comme référence la période 1949-2013, la part de la masse salariale est restée constante autour de 65% de la valeur ajoutée (la VA est la richesse créé par les entreprises), la part des dividendes et intérêts versés aux actionnaires passant sur la même période de 10 à 30% de la VA. Et on nous explique que le coût du travail est devenu insupportable ;

– Sur la dette, début des années 1970 l’interdiction imposée par l’Union Européenne aux Etats d’emprunter à leur propre banque nationale en les contraignants à passer par des banques commerciales a mécaniquement fait exploser la dette. Là ou précédemment la France pouvait emprunter à 0% à la Banque de France, elle a dû emprunter en payant en plus des intérêts. Résultat, fin des années 1970, la dette française était de 200 milliards d’€, elle est aujourd’hui de plus de 2000 milliards d’€. Sur la même période, la France a versé 1600 milliards d’€ d’intérêts aux banques… En réalité, loin de vivre au dessus de ses moyens, la France engraisse comme beaucoup le système bancaire mondial ;

-D’ailleurs, sur le coût du service publique, celui-ci passe de 45% du PIB dans les années 70 à à peine 53% fin des années 2000. N’ayant même pas augmenter de 10 points, cela serait devenu insupportable ?

Toutes ses données pour vous expliquer que la crise est bien plus issue de choix politiques que d’une quelconque réalité économique. Et nous ne parlons même pas du dumping social et de la compétition effrénée entre salariés du monde entier dans laquelle patronat et gouvernement nous fait tombée pour continuer à grossir leurs profits. Ces choix là, même si elle doit être seule, la CGT les combat!!!

Car si nous devons utiliser le vocable « responsable », alors il est bien de notre responsabilité de vous dire la vérité et d’organiser les salariés pour ensuite imposer d’autres choix.

Alors le 4 décembre 2014, si vous pensez que d’autres choix sont possibles, que la compromission et le défaitisme ne sont pas inexorables,

PARTOUT OU VOUS LE POUVEZ

VOTEZ ET FAITES VOTEZ CGT  !!!!