L’austérité, toujours la ligne du Gouvernement

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L’été est passé et avec lui les mauvais coups portés aux salariés et leurs familles. La pause estivale n’a pas fait changer le cap de la politique politique de l’exécutif Hollande-Valls.

Les salariés attendaient un geste Gouvernemental pour lui permettre de reprendre espoir. Une inflexion de sa politique austéritaire. Il n’en sera rien le signal de l’exécutif et de poursuivre la politique d’austérité. Si des gestes pour rassurés ont été fait ce n’est pas envers les classes populaires mais en direction du patronat et des banques.

Acte I

Lors de la fête de la Rose, Arnaud Montebourd et Benoît Hamon critique l’entêtement de la politique d’austérité de l’éxécutif. Les deux ministres sont alors congédiés du Gouvernement. Le Premier ministre donne sa démission. Valls I n’aura duré 147 jours.

ACTE II

 Le Président Hollande demande a Manuel Valls de former un nouveau Gouvernement. La ligne du Gouvernement est alors clarifié, elle est très libérale. Un ancien banquier en la personne d’Emmanuel Macron remplace Arnaud Montebourd. L’image se veut forte et sans ambiguïté, les patrons applaudissent. L’exécutif veut à présent ne voir qu’une seule tête.

Acte III

le Premier ministre fait allégeance au MEDEF, lors de l’université de l’organisation patronale. Il en profite pour faire une déclaration d’amour aux entreprises «  premier ministre déclare son amour pour l’entreprise « la France a besoin de vous ! La France a besoin de ses entreprises, de toutes ses entreprises (entreprises individuelles, PME, Start-ups,grands groupes). …Moi, j’aime l’entreprise

Acte IV

L’université du parti socialiste à La Rochelle offre un véritable vaudeville. Dans la première scène le personnage principal qu’incarne Christiane Taubira nous joue une superbe frasque. Vous vouliez voir qu’une tête et bien moi je m’affiche à côté des frondeurs….

Dans la scène qui suit le premier ministre feint de ne pas être heurté par l’impertinence affiché par Christiane Taubira et déclare qu’il aime les socialistes.

Un premier ministre qui aime les patrons et qui aime les socialistes, mais de qui se moque- t-on ?

Du peuple, des citoyens et des salariés qui en ont assez de se serrer la ceinture.

L’acte V

Il est a entreprendre de toute urgence, avec les forces qui revendiquent comme le CNR à l’époque les jours heureux. La CGT souhaite pour sa part être une acteur principal de cette mobilisation dont les scènes se dérouleront dans la rue.

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