Suite à une réorganisation interne, des adjoints techniques de la DOSTL ont fait valoir leur droit de retrait sur les bases des risques psychosociaux.
Dans le cadre d’un projet de réorganisation du service des garages de la DOSTL, un chef de service a décidé de changer de postes certains adjoints techniques de poste de travail sans concertation préalable.
Cette décision a fini d’aggraver une situation déjà explosive et la réaction ne sait pas fait attendre.
Malgré plusieurs alertes, l’administration n’a pas juger bon de revenir sur cette réforme. Même s’il est vrai que les agents restaient en réalité sur le même site de travail, il n’en demeure pas moins que le contexte du garage a rendu cette décision extrêmement stressante pour les agents concernés.
Ainsi, 6 des 8 agents concernés n’ont eu d’autre choix que de faire valoir leur droit de retrait le lundi 25 novembre à leur prise de service.
Cette action a eu pour conséquence une véritable prise en compte de la souffrance des collègues même si pour l’instant l’administration conteste timidement la légitimité du droit de retrait. Ainsi, le dossier est grâce à cette action dans les mains de la médecine de prévention et a permis aux collègues de montrer leur détermination a ne plus accepté l’arbitraire.
De plus, l’encadrement n’a pas eu d’autre choix que d’instaurer un dialogue avec nos représentants, dialogue qui faisait cruellement défaut…
Nous vous tiendrons informé des suites données par la médecine de prévention mais ce dossier montre une fois de plus que l’action collective paye.