Les événements en Bretagne et la tempête médiatique qui les entourent nécessitent plus que jamais une mise au point pour éviter les amalgames.
Sur fond de licenciement de masse et de crise économique, certains acteurs économiques bretons, notamment le patronat, souhaite profiter de la détresse des salariés pour obtenir du gouvernement de nouveaux avantages fiscaux et sociaux.
La vérité doit être rétablie. D’une part se sont bien les salariés qui paient le plus lourd tribu en perdant massivement leurs emplois et donc leurs moyens de subsistance dans une région déjà sinistrée. Rien à comparer avec une éventuelle baisse des profits liée à une pression fiscale trop forte.
Le patronat breton tente, comme le fait le reste du patronat français d’ailleurs, d’utiliser le chantage à l’emploi pour une fois de plus justifier son appétit financier sans limite. Mais la fin de l’histoire nous la connaissons bien pour ne l’avoir que trop vue dans l’industrie. Après s’être gavés d’argent public, spoliant au passage les salaires différées destinés à financer nos retraites et notre sécurité sociale, les mêmes employeurs n’hésiteront pas d’ici peu de temps à délocaliser pour continuer leur course folle à plus de profit.
Alors pour la CGT le message doit être clair : c’est bien les emplois de nos camarades salariés que nous défendons et à ce titre ne pouvons partager les mobilisations du patronat qui a fait de la baisse du coût du travail (et donc de nos salaires) son cheval de bataille.
Je vous invite pour plus d’information à lire le communiqué de la CGT Bretagne en cliquant ici : communiqué régional CGT Bretagne
Comme à leur habitude, à l’instar de tous les patrons du monde , les patrons bretons crient au loup dès qu’il s’agit de lâcher un centime, Pourtant comme tous les patrons ils participent allègrement à l’évasion fiscale massive, ce qu’une commision d’enquête parlementaire vient de révèler, 6000 milliards par an à l’échelle mondiale, soit l’équivalent de la moitié du pib mondial: 2000 milliards pour l’europe, dont 600 pour la France, ce sont ces criminels économiques en col blanc qui nous appellent à faire des économies en détruisant les services publiques de santé, éducation, transports, logements sociaux, Etcc ….. ce sont ceux la qui luttent contre les transports ferroviaires de marchandises, car ils font des ponts d’or en mettant des millions de camions sur les routes au détriment de l’environnement, en générant la destruction des infrastructures routières, causant de multiples accidents graves de circulation, ils bénéficient pour la réalisation de leurs malversations économiques de l’assistance des banques, dont les 13 principales banques Européennes comptabilisent 30.000 filliales, don 60 % à l’étranger principalement dans les paradis fiscaux, BNP Paribas quand à elle seule compte 1059 filliales dont 300 dans les paradis fiscaux, cette banque détient un bilan finacier de 2000 milliards.
Les objectifs de ces bonnets rouges sont diamétralement opposés à l’intérêt des travailleurs Bretons et visent plus largement à obtenir encore plus d’aides de l’état pour continuer leurs jeux de monopoly au détriment de l’ensemble de la population, c’est cela qu’il faut faire pénétrer dans les têtes des travailleurs qui se laissent berner par ces patrons voyous.
Je partage complètement cette argumentation …
Mais très difficile de la faire entendre à des salariés (Bretons) qui soutiennent « les bonnets rouges »!
Une porte de sortie : la mobilisation pour une action très massive le 23/11 ? Et je ne suis pas sûre que (malgré nos explications) nous les retrouverons avec nous dans la rue (??)
Salutations fraternelles Camarades
MP