Début 2013, annonce nous a été faites du projet de fusion des SGAP de Paris et Versailles. Secrétariat généraux pour l’administration de police, ces 2 structures ont pour vocation d’assurer la gestion administrative et technique de soutien aux services de police dans les zones concernées.

Le SGAP de Paris regroupe les départements de Paris et de la petite couronne (92, 93 et 94) et celui de Versailles les autres départements de l’Ile-de-France (95, 77 et 91).

Cette décision s’inscrit dans les décisions de la MAP (modernisation de l’action publique), suite de la RGPP initié par le gouvernement précédent (révision générale des politiques publiques). Ces 2 plans visent à rationaliser et rendre plus efficiente l’action publique. En réalité, MAP et RGPP visent uniquement à détruire littéralement le service publique afin de réduire les déficits budgétaires, réduction dictée par l’Union Européenne.

Ainsi, pour l’instant, l’organisation administrative de l’Etat sur le territoire parisien avait été plus ou moins épargnée. Ainsi, l’organigramme de la Préfecture de Police avait été modifié à la marge avec la création de la DDIPP (fusion de la Direction des services vétérinaires et de la direction de la répression des fraudes).

Cette fois-ci, nous sommes rattrapé par le rouleau compresseur !!!

Officiellement et pour reprendre les termes du préfet du SGAP de Paris, Mr MORVAN : « Cette réforme s’inscrit dans l’intégration de la zone de défense et de sécurité de Paris… Elles doivent aboutir à un emploi adapté des ressources humaines et une optimisation de l’utilisation des ressources logistiques, immobilières et budgétaire. »

Le mot est lancé : OPTIMISATION !!! C’est à dire : REDUCTION !!!

Réduction des coûts et des effectifs pour faire faire à moins d’agents autant de travail.

A cela vient s’ajouter les déménagements géographiques de services pour lesquels le Préfet de Police, en réponse à un courrier faisant état de nos inquiétudes, explique que « la nécessaire rationalisation des implantations mobilière (location coûteuses à Paris, règlement relative aux installations classées) militent pour la structuration d’un pôle logistique… au Chesnay ». Pas rassurant pour les fonctionnaires d’Etat affectés sur Paris. Pas plus d’ailleurs pour les agents à statut « Ville de Paris» affectés dans les services de gestion de la police nationale impactés qui vont de facto devoir retrouver un poste sur Paris, leur statut leur interdisant de dépasser le périphérique.

Fixé au 1er janvier 2014, cette fusion se mène tambour battant et la concertation promise tarde à venir alors que les agents commencent à être informés du sort de leurs services !!!

Pour la CGT, cette fusion est bien entendu inacceptable en l’Etat. Avec pour seule objectif la réduction des coûts, nous ne pouvons partager cette réforme. Pour nous, le service public, la nécessité d’un appui technique et de gestion de proximité pour les services de police nous fait militer pour un tout autre processus, en tout état de cause plus respectueux des agents en poste.

Alors certes on nous assure que tout cela se fera sur la base du volontariat… Bien pour les agents qui trouveront un intérêt personnel à suivre leurs services. Mais pour les autres, dont tout nous porte à croire qu’ils seront nombreux, quels seront les dispositifs d’accompagnement ? Quelles seront les formations, les débouchés, les garanties en terme de qualité de vie au travail, de rémunération, d’intérêt des missions menées ?

Alors non, la CGT ne partage ni l’objectif ni la méthode.

Un premier courrier avec nos camarades de la Police nous a permis de faire connaître nos inquiétudes. Vous le trouverez en cliquant sur ces liens  Page 1 /  Page 2

Nous n’accepterons pas en l’Etat cette fusion et nous opposerons dans les instances concernées.

Cependant nous devons allé plus loin avec les personnels pour permettre un vrai débat débouchant sur une décision concertée dans l’intérêt du service public et des personnels.

Pour cela, notre organisation est à votre disposition et viendra à votre rencontre.

Nous vous informerons au fur et à mesure des informations qui nous seront livrés par tract et via notre site.

 N’hésitez pas à nous contacter.