Lu pour vous

« Le Capital » de Karl Marx : Il y a des livres qui ne vieillissent pas et le Capital de Karl Marx fait parti de cela. Comment, pourrait-il en être autrement compte tenu des ravages sociaux qui sont fait au nom du capitalisme. Celui-ci est malheureusement l’idéologie conforme, partagé par de nombreux gouvernements et de partis politiques. C’est pour cela que lorsqu’ils parlent de changement, il ne faut pas les croire. Pour les apôtres du capitalisme il n’y a pas d’alternative. Le changement n’est que de forme. Le capital vient de sortir en bande dessinée aux Editions Delcourt Les plus courageux trouveront le texte intégral en format poche.

« Le cri du peuple » : quotidien français créer par Jules Vales pendant la Commune de 1871. C’est aussi, le nom d’une bande dessinée en noir et blanc qui adapte le roman éponyme de Jean VautrinL’histoire se déroule durant la commune de Paris on y trouve des personnages attachants, tel qu’un capitaine Antoine Tarpagnan passer dans les rangs de la commune et amoureux de la captivante Cafconc, il ya aussi l’histoire de Grondin ancien bagnard convaincu que le meurtrier de sa fille n’est autre que Tarpagnan. Les personnages de cette bande dessinée sont très touchants et leur souhait d’une condition de vie meilleure ne peuvent nous laisser indifférent. Par ailleurs ces belles histoires se passe dans le contexte de la commune de Paris qui reste une période essentielle pour le mouvement ouvrier.

« Tout peut changer » de Naomi Klein : Notre modèle économique est en guerre contre la vie sur Terre. Nous ne pouvons infléchir les lois de la nature, mais nos comportements, en revanche, peuvent et doivent radicalement changer sous peine d’ entraîner un cataclysme. Pour Naomi Klein, la lutte contre les changements climatiques requiert non seulement une réorientation de nos sociétés vers un modèle durable pour l’environnement, mais elle ouvre aussi la voie à une transformation sociale radicale, transformation qui pourrait nous mener à un monde meilleur, plus juste et équitable. Tant par l’urgence du sujet traité que par l’ampleur de la recherche effectuée, Naomi Klein signe ici son livre sans doute le plus important à ce jour.

« Puissances du salariat » de Bernard Friot : Quelle est l’origine de notre modèle social ? Comment le prolonger à l’heure de l’offensive contre les droits sociaux ? Cet ouvrage renouvelle radicalement la lecture de notre histoire sociale et permet une tout autre compréhension de notre présent. Il montre la mutation qu’a connue le salaire à travers la sécurité sociale financée par la cotisation. Le salaire socialisé est au fondement des puissances du salariat contre la mainmise du capital sur le travail et sur nos vies. En proposant une autre histoire du salaire et de la protection sociale, Puissances du salariat donne les outils théoriques et factuels permettant de reprendre la marche vers l’émancipation.

« Aventure d’un négrier » de Théodore Canot : Ces Confessions, mémoires confiées à un journaliste américain, Brantz Mayer, et publiés à New York au milieu du XIXe siècle, furent longtemps considérées comme un classique de la littérature d’aventures : naufrages, beuveries, batailles rangées entre trafiquants… Mais aujourd’hui, tout le prix de ce récit exceptionnel réside également dans le tableau exhaustif de la traite négrière après les guerres napoléoniennes. On y trouve des données économiques, la description de la logistique de ce commerce, ainsi que le raisonnement intellectuel permettant de justifier ce « négoce », et qui constituera l’un des fondements de l’histoire du racisme.

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