Criminalisation de l’action sociale : soutenons les « Goodyears »!!

La tentative du gouvernement de criminaliser l’action syndicale pour faire taire le gronde sociale continue. Dernier épisode, 8 camarades viennent d’être condamnés à de la prison ferme.

La lutte des « goodyears » avait marqué le paysage syndicale. En janvier 2014, des camarades avaient retenu DRH et directeur de production une trentaine d’heures pour protester contre la fermeture de l’usine d’Amiens qui a finalement eu lieu quelques jours plus tard.

Pour comprendre l’origine du conflit, vous trouverez ci-après un extraite du journal Libération du 12 janvier rappelant les faits :

 » A l’origine de ce bras de fer: la volonté des dirigeants, en 2007, de réorganiser le travail sous la forme des 4×8 dans leurs deux usines d’Amiens (Goodyear et Dunlop). Un système complexe et controversé, rejeté à l’époque par les syndicalistes et les salariés de Goodyear lors d’un référendum, mais pas par leurs collègues de l’usine Dunlop, située de l’autre côté de la rue. La direction annonce alors un plan de 478 suppressions d’emploi pour les Goodyear. Une «punition pour avoir mal voté», estiment à l’époque les syndicalistes. S’en suivront des années de batailles judiciaires, le plus souvent remportées par la CGT, avant le baisser de rideau définitif. Puis l’échec de la reprise d’une partie du site par le PDG américain de Titan, Maurice Taylor, à l’automne 2014. Une sorte de Donald Trump du pneumatique, qui déclarait en 2014, après avoir insulté la CGT: «La France est devenue un pays communiste et quand vous tomberez aussi bas que la Russie, peut-être que vous aurez une chance de repartir». Dernier acte de cette saga, enfin, avant ce jugement au pénal: l’enterrement par la direction, à l’automne 2015, du projet de Scop (Société coopérative et participative) porté par les salariés pour reprendre une partie de la production. Quelques semaines plus tard, Goodyear et Titan signaient pourtant un accord pour produire des pneus… en Russie »

Alors même que la direction avait retiré sa plainte, c’est le parquet qui s’est saisi du dossier requérant 24 mois de prison dont un an ferme pour nos camarades.

Ainsi, nos 8 camarades ont été condamnés à 24 mois dont 9 fermes!!!! Une véritable honte.

Profitant de l’état d’urgence, le gouvernement tente de faire taire la CGT et les syndicalistes qui luttent contre la casse des entreprises, du code du travail, pour sauver leur emplois. Honte à ce gouvernement anti-social!!!!

La CGT ne se laissera pas faire.

D’ores et déjà signez et faites signer la pétition « Nous sommes tous des goodyears ». Faisons la démonstration que malgré l’acharnement du patronat et du gouvernement les salariés ne se laisseront pas déposséder de leurs emplois!!!

SIGNEZ LA PETITION ICI

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